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Contexte du travail hybride : Le sujet des liens sociaux, de l’apprentissage informel et des croyances
Dans un monde en constante évolution, où la technologie redéfinit nos façons de travailler, la division du travail a pris un nouveau visage.
L’émergence du travail à distance et la nécessité persistante du travail en présentiel ont remodelé la manière dont les organisations organisent leurs tâches et leurs équipes.
Cette évolution présente des défis et tout dépend du sens donné au travail hybride.
Les liens faibles et forts dans les relations de travail
Les liens sociaux, tant les « faibles » (les personnes avec qui vous ne travaillez qu’occasionnellement) que les « forts » (collaborateurs proches), jouent un rôle crucial dans la construction de l’appartenance et de l’engagement au sein des équipes. Les liens forts se développent souvent plus facilement en présentiel, où les interactions sont plus spontanées et personnelles. Cependant, les liens faibles, qui relient les individus à des réseaux plus vastes et diversifiés, sont tout aussi importants. Ils permettent de favoriser la diversité des idées, de stimuler l’innovation et d’introduire de nouvelles perspectives.
Le travail à distance peut réduire ces liens faibles sauf lorsque les organisations ont mis en place des communautés en ligne, des événements virtuels et des réseaux professionnels, comme Idealco.
Ne pas oublier la règle des 70/20/10
D’un point de vue cognitif, quand nous travaillons à distance, nous pouvons avoir des difficultés à obtenir toutes les informations et à interagir avec les autres. Rappelons que 70 % de notre apprentissage s’effectue de manière informelle. Issu d’un rapport « The Lessons of Experience » publié en 1988, les chercheurs ont formalisé la règle des 70/20/10 pour illustrer la répartition approximative de la manière dont les cadres supérieurs acquièrent de nouvelles compétences et connaissances. Depuis lors, la règle des 70/20/10 est devenue une référence largement acceptée dans le domaine du développement professionnel et est souvent citée dans les discussions sur les stratégies d’apprentissage et de formation au sein des organisations.
Par conséquent, la qualité des interactions influence directement le développement des compétences des employés et leur motivation à s’investir dans leur travail.
Attention aux croyances sur la maitrise de Teams
Les organisations doivent aussi veiller à prendre en compte les biais sociaux dans les activités telles que les réunions et l’usage des outils numériques comme Teams. Malgré l’usage quotidien de ces plateformes, un nombre considérable d’employés éprouvent encore des difficultés à naviguer efficacement à travers leur fonctionnalité et leur interface.
En conclusion, nous avons un champ du possible dans notre manière de travailler ou de collaborer. Mais toute liberté a un prix. Elle nécessite de comprendre la complexité du travail en présentiel et en distanciel. Réduire le travail hybride à une répartition hebdomadaire du temps sur site ou à distance est une erreur. Il est temps de penser le sujet de l’hybridation, comme celui de la division du travail autrement dit en fonction des tâches à réaliser.
Ce travail de sens s’appelle le travail distribué et ne se réalise pas en distanciel…
Si cela vous intéresse, vous pouvez revisionner mon webinaire sur Youtube sur ce sujet.