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Ne pas avoir honte de parler d’illettrisme numérique…
Généralement, on peut mesurer la défiance du numérique aux nombres d’objections : manque d’humain, piratage de données, fake news, Facebook, surveillance etc. Dans certains cas, cette défiance conduit à un refus d’apprendre et peut engendrer un déficit de compétences clefs ou de savoirs de base comme l’utilisation des moteurs de recherches ou des messageries internet. Ces incapacités sont définies comme étant une forme d’illettrisme sur le plan numérique.
L’illettrisme numérique (illectronisme) est la difficulté, voire l’incapacité, que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques et les outils informatiques en raison d’un manque ou d’une absence totale de connaissances à propos de leur fonctionnement.
En 2019, cet illettrisme concernait 2% de Français qui ne sont dotés d’aucune des compétences de base numérique. (source : article des Echos 30/10/2019)
Aujourd’hui, non seulement nous devons maîtriser des équipements numériques (ordinateur, smartphone, écrans digitaux) mais aussi de nouveaux codes culturels et un nouveau rapport au temps et à l’espace (messagerie instantanée, « adresse » email, télétravail…).
Au cours des vingt dernières années, les entreprises ont tenté de développer des stratégies appelées « transition ou transformation numérique » à travers des actions de formation sur les Technologies de l’Information et de la Communication (intitulées encore NTIC dans certaines organisations). Malheureusement, ces plans d’accompagnement au changement omettent d’apprendre comment ces outils ont impacté notre propre culture (relation au travail, rôle du citoyen, relation aux institutions, modes de consommation, nouveaux langages etc.).
Plus largement, cette inhabilité atteste une incapacité à s’adapter à notre société devenue numérique. Sans cette acculturation numérique, le collaborateur rencontre des difficultés à évoluer au sein de sa société (employabilité). Il subit sans vouloir comprendre, les signaux faibles et forts liés à son activité professionnelle (évolution permanente des routines de travail ou des changements organisationnels). Sans cette maîtrise de la littératie numérique, les individus cultivent des stéréotypes et des théories du complot : je ne veux pas être surveillé, je ne veux pas être piraté, les robots vont nous diriger etc…
Pour l’agence Grain’s créateur de connaissances, s’acculturer au numérique dans sa vie professionnelle et dans sa vie personnelle n’est plus une option mais une nécessité pour mieux comprendre comment sa propre culture évolue.
Selon notre expérience, l’acculturation passe par une prise de conscience des enjeux du numérique liés à la citoyenneté et à l’employabilité. En 2020, le développement de la culture numérique doit devenir une priorité partagée au sein des organisations.
A l’ère du numérique, l’individu reste responsable de sa propre évolution.
*Pour accompagner les organisations et leurs collaborateurs à acquérir une culture, des compétences et une citoyenneté numérique, l’agence Grain’s Créateur de connaissances propose un atelier intéractif et opérationnel.