Nous ne vivons plus, tous, dans le même monde. Et les réseaux sociaux en sont pour une partie, responsables… 

Le déni persiste face à la réalité de notre ère de post-vérité, mais l’élection présidentielle américaine de 2024 illustre de manière frappante ce nouveau paradigme. 

Comme le souligne Claudine Tiercelin, titulaire de la chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance au Collège de France, il est urgent de reconnaître ce nouveau monde où la distinction entre « ce qui est vrai » et « ce que l’on tient pour vrai » s’estompe dangereusement.

Cette confusion est cruciale pour comprendre comment les citoyens forment leurs opinions, souvent en se basant sur des publications d’influenceurs plutôt que sur des faits avérés. Il est impératif de prendre en compte les facteurs irrationnels et émotionnels qui influencent non seulement  notre rapport global à la réalité, nos croyances dans la vie et au travail.

Prenons le cas des actions menées sur la transition écologique dans les entreprises ou les collectivités.

Dans le contexte actuel de la transition écologique, les entreprises et les collectivités mettent en place des initiatives visant à sensibiliser leurs employés aux enjeux du changement climatique. Cependant, ces démarches, bien qu’essentielles, nécessitent d’aborder un élément clé : l’impact des mouvements climato-dénialistes qui prolifèrent sur les plateformes numériques.

Cet aspect est d’autant plus problématique que ces groupes exercent une influence croissante, particulièrement sur des réseaux sociaux comme X (anciennement Twitter), où leur présence et leur activité sont particulièrement marquées.

Pour renforcer l’efficacité des programmes de sensibilisation, il devient impératif d’intégrer une composante dédiée à l’analyse et à la déconstruction des arguments avancés par les mouvements climato-sceptiques.

Cette démarche permet de doter les employés d’outils critiques pour évaluer les informations circulant sur les réseaux sociaux dans de nombreux domaines. 

Ce que nous apportons en + sur les enjeux de la transition écologique à destination des formateurs

1. Inclusion d’un module sur la désinformation climatique : Nos ateliers proposent un volet spécifique traitant des stratégies rhétoriques et des arguments fallacieux couramment utilisés par les groupes climato-sceptiques. 
2. Développement de compétences en biais algorithmiques : Il est crucial de former les participants à l’évaluation critique des biais algorithmiques, en mettant l’accent sur l’identification des contenus trompeurs ou biaisés.
3. Promouvoir le discours scientifique, plus que du contenu marketé : Les organisations devraient envisager de remettre au centre de leurs apprentissages, les contenus scientifiques pour contrer la désinformation et promouvoir des informations scientifiquement validées sur le changement climatique.
   

Notre méthode propose d’adopter une vision globale de ces sujets pour remettre au centre des connaissances, la question de la science et nos modes de raisonnement. Cette approche, peut-être moins ludique mais plus rigoureuse, vise à développer une meilleure compréhension de ces enjeux face aux défis de cette période appelée Post-Vérité.

Notre ouvrage « Sur les réseaux sociaux »

Si les réseaux sociaux s’apparentent à du divertissement, mon ouvrage propose une lecture plus critique afin de les considérer avec le plus grand sérieux. Leur influence profonde sur nos croyances sur la science ou sur ce qui est vrai, sur nos modes de raisonnement mérite une approche peut-être moins ludique, mais bénéfique pour mieux travailler ensemble…

• Auprès de l’éditeur : Les Éditions du Net
• Sur les sites Internet : Amazon.fr, Chapitre.com, Fnac.com, etc.
• Auprès de votre libraire habituel